samedi, juillet 27, 2024
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Piégé dans un enregistrement audio devenu virale sur les réseaux sociaux, Modero Nsimba a été assigné en résidence surveillée. (Les contours du dossier, à lire …)

Tout est parti d’un enregistrement audio de 3 minutes 36 secondes devenu virale sur les réseaux sociaux, dans lequel l’élu de Muanda a été piégé par l’un de ses frères avec qui il était entrain d’échanger sur divers sujets notamment la mort de l’ex Ministre et Député National Chérubin Okende, son ancien Collègue dans le Gouvernement Sama Lukonde 1, les élections présidentielles de Décembre 2023, ainsi sa ferme loyauté envers le chef de l’État Félix Tshisekedi qui l’avait d’ailleurs nommé Ministre National du Tourisme en 2022.
Modero Nsimba s’était donc senti à l’aise d’échanger avec ses frères dans un cadre privé sans savoir qu’il était enregistré à son insu.

Cependant sur les réseaux les réactions et commentaires sans oublier des fake news des gens ne font que tomber depuis son arrestation.

Absent au rendez-vous de l’invitation lui parvenue la semaine dernière faute d’empêchement, c’est le Lundi 18 Mars qu’il est allé lui-même répondre à l’invitation lui adresser par la Demiap où il sera par la suite interpellé.

Arrêté depuis Lundi 18 Mars par ce service des renseignements militaires, c’est le mercredi 20 Mars dans la journée qu’il a été transféré à la Cour de Cassation pour qu’il y ait instruction de son dossier après avoir déjà été verbalisé et avoir passé 48h au Cachot de la Demiap. Contrairement à ce qui se disait et continue même à se dire sur les réseaux sociaux, le Député Modero Nsimba n’a jamais été transféré à la Prison de Ndolo.

le Mercredi 20 Mars dans la soirée, l’élu de Muanda a été enfin assigné en résidence surveillée dans sa Maison en attendant la suite de son dossier ce Jeudi 21 Mars.

Pendant ce temps, la Cour de Cassation rappelle à cet effet que le Prévenu Modero Nsimba est accusé pour les infractions d’imputation dommageable et de propagation de faux bruit ce qui peuvent lui coûter une peine de servitude pénale allant deux mois à deux ans de prison (selon le cas) et le paiement d’une amende au cas où il est jugé et condamné ce Jeudi en procédure de flagrance d’après un Juriste consulté ou dans le cas contraire, étant un Député National récemment validé par la Cour Constitutionnelle, la Cour de Cassation devra d’abord demander la levée de ses immunités parlementaires à l’Assemblée Nationale, ce qui pourrait encore prendre quelques jours et lui permettre de bénéficier d’une liberté provisoire, car la Chambre basse du Parlement est appelée à lever les immunités parlementaires si et seulement si celle-ci sera d’accord de livrer l’un de ses membres à la justice.

Raphaël Ngoma

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