Dépêchée à Kimpese par le premier ministre, la commission interministérielle composée du ministre des droits humains et des vices ministres de l’intérieur et de la justice, a dévoilé son communiqué final dans la soirée du samedi 03 février 2024, après quelques jours d’enquêtes.Au terme des consultations avec les forces vives de Kimpese, des victimes des échauffourées et d’autres personnalités, la commission interministérielle a rapporté plusieurs facteurs à la base de la révolte populaire à Kimpese dans le territoire de Songololo.
Parmi ces facteurs, on note la surfacturation des services de la régiedeso et la société nationale d’électricité, l’inactivité de la Cimenterie Nationale de Kimpese CINAT, le laxisme et le manque d’anticipation des évènements par les autorités locales et provinciales malgré les rapports des services de sécurité. Ce même communiqué lu devant la presse par le ministre des droits humains Albert Fabrice Puela, rappelle dans l’immédiat à Kinshasa, le gouverneur Guy BANDU NDUNGIDI et l’administrateur de territoire de Songololo pour consultation.
Tout est parti de la répression de la journée ville morte organisée par les forces vives de Kimpese pour dire non à l’insécurité grandissante caractérisée par le cambriolage à répétition des maisons d’habitations, commerciales et centres hospitaliers.Les accrochages entre force de l’ordre et manifestants ont fait 7 morts dans 4 civils et 3 policiers mais aussi près d’une vingtaine de blessés.